Daniel Mekobe Sone, premier président de la Cour suprême: « la répression de ces délinquants qui écument les réseaux sociaux se présente comme une urgence »
À l’audience solennelle de rentrée de la Cour suprême du Cameroun au titre de l’année 2023, la question des réseaux sociaux et de la place d’information était au cours des allocutions prononcées.
Pour cette année, le thème choisi est : « La justice camerounaise face à l’éclosion des technologies de l’information et de la communication ». Un sujet qui a permis au premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone d’évoquer les risques que font courir à la justice camerounaises les influenceurs, lanceurs d’alertes et journalistes qui se comportent en justiciers sur les réseaux sociaux.
« La répression de ces délinquants qui écument les réseaux sociaux se présente comme une urgence pour notre pays », a jugé Daniel Mekobe Sone au cours de l’audience de rentrée solennelle tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Laurent Esso, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji et du Premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute.
Le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone avait auparavant déploré que les réseaux sociaux soient le lieu par excellence où tout le monde devient procureur, juge… en inculpant et en condamnant selon son bon vouloir. Les propos du premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone font échos aux derniers développements de l’actualité au Cameroun avec l’affaire Martinez Zogo où presque tous les éléments qui entourent l’enquête ont été divulgués sur les réseaux sociaux par influenceurs, lanceurs d’alertes ou journalistes.
