On apprend par ailleurs que les multiples cas de décès dus au choléra sont la conséquence de l’arrivée tardive des patients à l’hôpital.
Selon notre confrère Cameroon Tribune, la seule ville de Yaoundé enregistre par jour 50 à 60 cas de personnes souffrant de choléra. Et l’arrivée tardive dans les formations sanitaires expliquent les décès qui s’en suivent. Rappelons que la capitale est présentée comme l’épicentre de l’épidémie. Il y a 4 districts de santé qui sont affectés à savoir Cité verte, Djoungolo, Nkolndongo et Biyem-Assi. Les marchés plus grands foyers de propagation de cette épidémie sont entre autres le marché Mfoundi, Djoungolo, Nkoabang, Carrière, Nkolbisson et Simbock.
La semaine dernière, le maire de la commune de Yaoundé VI a décidé de fermer le marché de Biyem-Assi Acacias, durant toute une journée. Il était question de désinfecter cet espace marchand. Parmi les gestes désormais interdits, Yoki Onana a proscrit l’étalage des denrées alimentaires à même le sol. Un numéro vert, le 1510 est mis à disposition pour signaler les cas suspects ou pour des informations complémentaires.
Rappelons aussi que la prison de Kondengui n’a pas été épargnée par cette épidémie de choléra. La promiscuité et la surpopulation de ce milieu carcéral favorisent la propagation de la maladie. Toutefois le chef de la cellule de communication du ministère de la Santé Klavers Ken a fait savoir que des équipes ont été envoyées à Kondengui pour une prise en charge. Une mini-campagne de vaccination a été organisée. Et tous les prisonniers qui souhaitaient se faire vacciner l’ont été. De même, les cellules ont été désinfectées pour stopper la propagation du choléra.
De façon générale le ministère de la Santé, a recommandé le respect des mesures d’hygiène de base, notamment se laver les mains à l’eau propre coulante, laver les aliments à l’eau potable avant de les consommer, boire de l’eau potable et utiliser une eau saine pour la cuisson.