Candidat malheureux à la présidentielle du 27 août 2016, Jean Ping ne sera pas de la course lors du prochain scrutin dont 19 candidatures ont été validées par le Centre gabonais des Elections. Bien plus, ses alliés d’hier ne pourront pas bénéficier de son soutien pour ces élections à venir qu’il qualifie de « simulacre ».
Les ex-alliés de Jean Ping lors de la présidentielle de 2016 au Gabon ne pourront pas bénéficier de son soutien pour l’échéance électorale prévue dans un mois. Principal challenger d’Ali Bongo il y a sept ans, l’opposant a clairement fait savoir au cours d’une récente interview diffusée sur les ondes de Radio France internationale (RFI), se réserver d’émettre un avis sur un candidat qui pourrait fédérer l’opposition face à Ali Bongo, soulignant par la même occasion ne pas avoir de préférence à donner dans des conditions de simulacre.
Une sortie qui vraissemblement ne va pas ravir ceux qui espéraient un retour d’ascenseur après avoir soutenu bec et ongle sa candidature lors de la dernière présidentielle à l’instar de Hugues Alexandre Barro Chambrier, Paulette Missambo, Mike Steeve Dave Jocktane ou encore Gérard Ella Nguema Mitoghe .Dans le camp des partisans de la candidature unique de l’opposition, la posture de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine est critiquée. D’aucuns estiment que dans le contexte actuel où l’opposition évolue encore en rangs dispersés, l’avis de Jean Ping aurait pu compter dans le choix d’un candidat unique et consensuel, capable d’inquiéter le président sortant Ali Bongo.
Selon Jean Ping, le triple scrutin du 26 août est un « simulacre » où « une entourloupe » électorale. Candidat malheureux à la présidentielle du 27 août 2016, Jean Ping continue de revendiquer la victoire qui selon lui a été volée par Ali Bongo avec le soutien de la France. Nous avons l’impression d’avoir été roulés dans la farine par certains qui, aujourd’hui, s’en lavent les mains avait il martelé indiquant que Les Gabonais sont très, très, très déçus par la France.