Des frappes aériennes israéliennes ont visé le cœur et la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais, faisant au moins 11 morts et 63 blessés. Les raids aériens ont également touché le sud du Liban, où cinq secouristes affiliés au Hezbollah ont été tués.
Dans un communiqué consulté par l’AFP, le ministère a précisé que le bilan final serait déterminé « après les analyses ADN de restes humains trouvés sur place ».
l’armée israélienne avait appelé dans la nuit de jeudi à vendredi à évacuer plusieurs zones du sud du Liban, où elle mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres contre les combattants du Hezbollah. Cinq secouristes affiliés au Hezbollah y ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé.
Des conséquences humanitaires
Les frappes aériennes ont également causé des dégâts importants aux infrastructures et aux biens privés. Les habitants de Beyrouth et de ses banlieues ont été contraints de passer la nuit dans les abris anti-aériens, tandis que les secouristes et les équipes de déminage travaillaient pour secourir les blessés et déblayer les décombres.