Présent au Sommet des BRICS, le Pr Faustin Archange s’est exprimé encore une fois dans un discours franc et cru qui n’a pas manqué de fustiger les puissances étrangères occidentales qui imposent leurs diktats aux pays africains au travers de l’aide au développement et autres appuis budgétaires.
Le président centrafricain dont la présence n’était pas des moindres au vu du choix de son pays comme siège en Afrique Centrale pour le BRICS, a lancé un appel à l’organisation influente, pour la création d’un nouvel ordre mondial, plus équitable et inclusif. Pour le Pr Faustin Archange Touadéra, les BRICS sont une porte ouverte à l’Afrique au moment où les organisations internationales classiques ne parviennent plus à instaurer la paix et la sécurité.
S’il n’a pas omis de rappeler que le 15e sommet des BRICS se tient alors que les pays africains sont confrontés à d’énormes défis qui dépassent ces organisations internationales classiques, il a mis l’emphase sur la croissance accélérée, le développement durable et le multilatéralisme inclusif que revêt ce groupe de pays.
Pour le président visionnaire, il s’agit d’une « solution idéale aux inégalités mondiales extrêmes, aux velléités hégémoniques, néocoloniales, géopolitiques et géostratégiques des puissances occidentales, qui maintiennent les Etats africains dans la pauvreté, l’insécurité et la dépendance. »
En effet le Centrafrique est bien placé pour parler d’injustice, d’inégalité ou encore d’insécurité et de velléités, puisque victime de tous ces maux sur son térritoire et n’ayant pu venir à bout de tous du fait de leur fabrication et leur entretien par ces mêmes puissances étrangères pointées par le Président centrafricain.
Sous le magistère de cet homme d’Etat, le pays sort peu à peu du noir, entre bitcoin, nouvel ordre constitutionnel et récupération de son territoire d’entre les mains de rebelles.
Pour plusieurs pays africains, les BRICS représentent non pas seulement une alternative mais la seule option viable pour préserver leur souveraineté tout en nouant de nouvelles relations et nouveaux partenariats aux antipodes des bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale ou encore le FMI, des grandes puissances qui opèrent en élaguant le respect mutuel et le principe « gagnant-gagnant » dans les rapports entre Etats.