Election des présidents au Sénat et à l’Assemblée Nationale la « Transition Générationnelle » en marche. Le Président Paul Biya procède chaque année, à la désignation du chef de chambre : le peuple est dépité par le choix habituel de Niat Njifendji Marcel et de Cavayegue Djibril. Ils sont partis qui de son lit d’hôpital à paris, qui de son village natal, sa résidence principale ; dans le but de se faire réélire une énième fois, comme Président de chambre, fusse par procuration, on s’en fout.
Sans foi ni loi, sans honte ni scrupule, pendant que les jeunes diplômés pétaradent sur les mototaxi dans la rue ; cette jeunesse, avait-on pensé si chère au président Biya fut baptisée « fer de lance de la nation ».
Cette jeunesse aujourd’hui abusé et désabusée, abandonnée à elle-même et à son sort ; au nom d’un slogan vain et stérile, jeunesse égarée, jeunesse perdu et sans repères ne sait plus à quel saint se vouer. Du « fer de lance » au « lance pierre » contre la gouvernance par titre foncier, il n’y aura qu’un pas à franchir pour une escalade.
Le SENAT, longtemps relégué aux calandres grecques, avant d’être brusquement et brutalement sorti des Placards dix-sept ans plus tard pour s’inscrire dans l’agenda politique comme priorité des priorités.
Au-delà de toutes les polémiques suscitées au tour de sa création, de son utilité, de sa nécessité, de la légitimité des parlementaires et de la légalité de l’institution, la mise en place du SENAT, a posé plus de problème à résoudre que les solutions apportés. Institution morte née à la naissance, avec un doyen d’âge de 95 ans, à la création aujourd’hui 103 ans et une moyenne d’âge de 78 ans pour ceux qui y siègent.
Comment penser qu’une institution aussi sérieuse puisse de manière optimale fonctionner avec des acteurs dont le niveau socioprofessionnel oscille entre cordonnier, tailleur, moto-taximen, rapaces et autres Prévaricateurs « éperviables », quelques professeurs et ingénieurs meubleraient la chambre etc… Bref, Un ramassis hétéroclite composé d’inutilités et d’utilités comme dans une chambre.
Comment comprendre, qu’au moment où certains pays africains à niveau de développement supérieur, des pays comme le Maroc, le Sénégal ont dissous leur Senat au motif qu’il s’agit d’une structure essentiellement budgétivore ; le Cameroun en pleine crise des produits de première nécessité, d’eau et d’électricité, de chômage aigu, met en place une institution donc l’efficacité est incertaines.
Pourtant, le Cameroun à fonctionner sans le Sénat pendants plus de 50 ans et ne s’est pas pour autant mal porté dans l’adoption des lois.
La politique étant un jeu de ruse, jeu dans lequel le président Biya excelle ; utile ou pas, le Président a réussi à mettre tout le monde dans la sauce en créant une institution qui lui est utile à lui pour caser, recase, renvoyer l’ascenseur à ceux qui l’ont soutenues, accompagné, a ceux qui lui ont consacré de leur temps, de leur jeunesse et leurs énergies ; aujourd’hui des vieillards perclus de rhumatisme, souffrant, qui de son diabète qui d’autres de prostate, mais tous, de leurs sénilités.
A grande institution, gros budget. Budget que l’on déploie plus dans son volet d’organisation des obsèques. Gardons tout de même l’espoir qu’à la fin du mandat, en considération de l’allure à laquelle les décès se suivent dans cette institution, que le quorum sera toujours atteint pour valablement légiférer. Dieu merci le président Biya vient d’enrichir le vocabulaire politique avec l’expression « Transition générationnelle ». il fallait y penser
Tout le peuple est dépité de voir ces hommes et femmes sans foi ni loi. Que s’est-il passé pour que les deux chambre se transforment en refuge de vieillards, grabataires pendant que jeune font des sous et sots métiers. Un vol de seau vous vaudra sous le regard bien veillant du garde des sceaux 5 année de Prison ferme.
Le Président Biya a juste décidé d’agrandir la maison de retraite, Ceux qui y siègent n’ont pas une meilleure allure que les Présidents NIat et cavaye.
Il y en a qui marchent avec des béquilles d’autres ont presque perdu qui la vue, qui l’usage de la parole. Si on regarde le nombre places vident quand vient l’heure des sessions dans la haute chambre ; certains viennent à Yaoundé pour la session et se retrouve entrain de payer des billets de sessions dans les hôpitaux ; d’autre n’arrivent même pas à quitter à leurs village pour venir dans la haute chambre à Yaoundé faute de force ; mais restent tous, très forts dans la revendication des indemnités de cession ; exigent parfois le payement de leurs salaires deux semaines seulement après leurs élections. Les mauvaises langues, nous renseignent, que les élus de la haute chambre ne se souviennent plus qu’un mois de travail dure trente à trente un jour..
Monsieur le président de la république, à défaut de pouvoir donner au peuple ce dont il a besoin « du pain, du vin des jeux et du sang», donnez-lui ce qu’il vous demande : la (CAN) sans risque de glissement et la guillotine des présidents des « Chambres Hautes et basses ».
« Transition générationnelle » oblige. « Exit » Cavaye, Niat, Même tarif. Et çà, d’ici demain jeudi, ça va de savoir.