L’hôpital du district de Mamfe, dans la région du Sud-Ouest a été incendié par les séparatistes dont les actes de violences se sont intensifiés depuis deux mois.
L’hôpital du district de Mamfe, dans la région du Sud-Ouest en proie à des violences terroristes depuis 5 ans a été la cible des combattants ambazoniens en fin de semaine dernière. Une violence inqualifiable au regard des images largement relayées sur les réseaux sociaux. Sur ces images, on voit ce centre hospitalier sous des flammes ardentes et plus tard, des restes de bâtiments enveloppés dans des cendres. Selon certains informateurs généralement crédibles, l’hôpital a été la cible de nombreux coups de tirs d’armes à feu, avant de se retrouver en flammes. La conséquence est évidente, à l’heure qu’il est, toute la structure se trouve malheureusement en ruines. Seule la pharmacie a échappé à cette bourrasque.
Le nombre exact de victimes n’est pas connu. Les autorités administratives de la ville sont descendues sur le terrain pour toucher du doigt l’ampleur des dégâts, qui sont « importants » selon le préfet, qui a par ailleurs condamné ces violences injustifiées. Au chapitre du bilan humain, fort heureusement aucune perte en vie humaine, les 45 patients qui étaient internés dans la structure hospitalière ont été secourus. Les établissements de santé ainsi que les écoles continuent d’être la cible de la guerre civile au Cameroun, alors même que le pays fait de nombreux efforts pour doter les populations des institutions hospitalières capables de répondre aux attentes desdites populations. Avec la destruction de cet hôpital, Mamfé et ses populations perdent un important service de santé publique qui ne pourra plus jouer son rôle à l’avenir.
Que feront alors les populations pour se faire soigner ? La question sans réponse est sur la table des séparatistes qui optent pour la violence dans un Etat qu’ils veulent créer. Les eux régions anglophones du Cameroun sont en proie à des violences sécessionnistes depuis 5 ans, mais ces deux derniers moi, la violence est de retour après une légère accalmie. En l’espace de deux jours, deux attaques ont eu lieu dans ces régions, avec un bilan bien lourd. Si à Manfé aucune vie n’a été perdue, ce n’est pas le cas pour le Département du noun, où cinq de nos valeureux gendarmes sont tombés dans une attaque de leur poste par des séparatistes.