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Droits et contenus LGBT+ : la France décide de faire pression sur le Cameroun

La nouvelle est déjà mal accueillie depuis que le document a fuité. L’ambassade de France au Cameroun, qui informe le ministère camerounais des relations extérieures de la visite prochaine de M. Jean Marc BERTHON, l’ambassadeur des personnes LGBT+ du 27 juin au 1er juillet. Celui-ci sollicite une audience avec le ministre camerounais des relations extérieures, M. Lejeune MBELLA MBELLA et examiner la situation des personnes LGBT+ sur le territoire camerounais, examiner les dispositions juridiques définies en vue d’encadrer leurs droits et le dispositif de lutte contre le VIH/SIDA dans le pays. Par ailleurs, une conférence-débat prévoit d’être organisée en sa présence sur les définitions des genres et l’orientation ainsi que l’identité sexuelle suivi d’un spectacle à l’institut français.

Au vu du contenu de cette visite, on est en droit de se questionner sur les projets de Paris à Yaoundé. Un ambassadeur pour les personnes LGBT+ au Cameroun, en compagnie de l’élite politique du pays et s’adressant à la jeunesse ou aux populations, pour quoi faire ? Est-ce une visite de dépravation, d’intimidation. En tout cas parmi les missions de cette personnalité nouvellement nommée par le Président français, figurent bien la « défense de la dépénalisation universelle de l’homosexualité et de la transidentité » dans le monde, selon les propos de la première ministre française Elisabeth Borne. 

Un rapport de l’ONU sur la situation des personnes LGBT+, incrimine le Sénégal, le Cameroun, et l’Ouganda en Afrique et l’Arabie Saoudite en les considérants comme des pays homophobes qui brisent le respect des droits de l’Homme et pourtant les lois de ces pays sont claires. De telles pratiques sont punies d’emprisonnement et de paiement d’amande selon la gravité de l’acte.

Le défenseur proclamé par la France des droits LGBT dans le monde entier, lui-même a souvent déclaré que les barrières à l’acceptation de telles pratiques émanent des cultures et religions qui ne sauraient tolérer de tels faits étrangers. Cela n’a pas changé entre octobre 2022 et Juin 2023, alors pourquoi Paris pense pouvoir enrôler les pays africains dans cette tolérance à l’absurde or les cultures locales vont aux antipodes ? Modernité, nouveaux droits de l’Homme, tolérance à outrance, ingérence… Des couloirs empruntés pour imposer aux pays encore attachés à leurs valeurs de se plier aux valeurs « universelles » auto proclamées de l’occident. Aux pays africains, de se montrer fermes, aux pays du monde de protéger leurs cultures. 

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