Les grands axes de la 8e édition ont été déclinés par le Délégué général, Césaire Mouthe, lors d’une conférence de presse tenue le 7 avril 2022 au Quartier Mozart à Yaoundé.
Créer un espace d’échange et de diffusion des films d’école ; offrir au public Camerounais et étranger une programmation des films écoles et espoir, manager et accompagner les jeunes talents dans la production artistique et culturelle ; accompagner les futurs élèves inscrits en filières Arts cinématographiques dans les lycées et collèges de la ville de Yaoundé ; susciter davantage l’intérêt des pouvoirs publics à la chose cinématographique ; offrir un regard sur le monde via les différents genres cinématographiques et promouvoir le cinéma non seulement en tant qu’art, mais comme industrie sont entre autres objectifs du Festival Panafricain des films d’école (First Short).
Pour l’édition 2022 et 8e du genre, qui va se dérouler du 13 au 16 avril à Yaoundé sous le thème : « Cinéma et nouveaux médias », une particularité a été mise sur les nouveaux médias comme le laisse entendre Césaire Mouthe, Délégué général du festival. « Nous avons pensé qu’il était temps pour les acteurs culturels et les cinéastes de se faire vendre, c’est la raison pour laquelle, nous avons fait venir de Douala un expert au nom de Rostand Nya qui dans le cadre des ateliers va donner des outils nécessaires à la commercialisation de l’image des acteurs, producteurs, réalisateurs et toute autre faction qui intervient dans le métier du cinéma ». Outre les ateliers, l’a indiqué Césaire Mouthe, le comité d’organisation a prévu des master-classes animés par des cinéastes et enseignants d’université. Ceux-ci vont partager leur riche expérience avec le grand public et les passionnés du 7e art. Mais aussi, les élèves des établissements d’enseignement secondaire de la ville de Yaoundé seront de la partie.
«Comme vous le savez bien, le gouvernement a introduit depuis la classe 2nd dans le programme des élèves, les cours d’arts cinématographiques. Donc ces élèves viendront s’enquérir de la pratique du cinéma via des ateliers de formation », a tenu à relever le Délégué général. Selon le Dr Boris Yadia, enseignant de cinéma à l’université de Yaoundé 1, «Depuis, quelque temps, le cinéma camerounais gagne en espace sur le digital, il est important d’organiser des ateliers de formation de cinéastes sur l’écriture cinématographique. Tout à côté il y a aussi le fait que les nouveaux médias ne sont pas toujours utilisés à bon escient, les master-classes où cinéastes, enseignants, experts viendront partager leur savoir et expérience sur le marketing digital au tour du 7e art ».
