La peine de castration chirurgicale pour les violeurs de mineurs est désormais en vigueur. La semaine dernière, le gouvernement malgache a annoncé avoir pris le décret imposant cet acte chirurgical pour les criminels, marquant ainsi une nouvelle ère dans la législation pénale du pays. En parallèle, d’autres modifications du Code pénal entrent en vigueur. Malgré l’aval de la Haute Cour constitutionnelle, des critiques persistent.
La loi, adoptée en février, reçoit un accueil favorable du public. Cependant, les organismes internationaux expriment des réserves. Isabelle Delattre Burger, l’ancienne ambassadrice de l’Union européenne, avait notamment dû quitter son poste après avoir affirmé que la castration était un traitement inhumain. Tigere Chagutah d’Amnesty International, lui, avait dénoncé la castration chirurgicale comme un traitement cruel, incompatible avec les droits humains.
La Grande Île, qui avait adopté en février dernier ce texte très controversé, devient donc l’un des rares pays au monde à autoriser la pratique de cette chirurgie irréversible.