Alors qu’il avait applaudi la décision de la CEDEAO d’opter pour une intervention militaire éventuelle au Niger pour rétablir son champion, le parti du président déchu Mohamed Bazoum, le PNDS Tarayya s’est opposé à l’action militaire par crainte des conséquences « incommensurables pour les otages, la population » du pays.
Dans un communiqué daté du 15 septembre et relayé sur les réseaux sociaux, le Secrétaire général de l’ancien parti au pouvoir au Niger, Kalla Ankouraou, a indiqué que « Les conséquences de cette intervention pourraient être incommensurables pour les otages, la population de notre pays et pourraient s’étaler dans le temps ».
Dans le communiqué, le parti explique qu’il a soutenu l’option d’une action militaire de la CEDEAO dès le départ mais les soutiens au sein de la plateforme ses ont effrités après une longue attente sans résultat. « Après plus d’un mois d’attente, à l’intérieur du parti des voix s’élèvent aussi pour que le parti se démarque d’un soutien à une intervention armée », poursuit le communiqué.
Suite à une discussion sur le sujet, du 2 au 14 septembre, « une nette majorité s’est exprimée contre une intervention armée ». Par ailleurs, le parti exige la libération de Mohamed Bazoum, retenu depuis presque deux mois à son domicile, et le rétablissement de l’ordre constitutionnel.