En réponse à la répression de lundi, les forces pour la liberté et le changement, l’organisation la plus importante du Soudan a appelé à deux jours de désobéissance civile depuis mardi. Conséquence, à Khartoum c’est ville morte. Toutes les activités sont à l’arrêt, les rues sont barricadées à l’aide de pneus en feu et de pierres. Pour rappel des faits, lundi des milliers de soudanais sont descendus dans les rues afin de dire non au coup d’état du général Abdel Fattah Al Burhane. Mais aussi aux morts des répressions policières.