Dans un communiqué du Président de l’Assemblée Nationale Centrafricaine parvenue à notre rédaction, l’Auguste chambre s’indigne contre la prise de position de la commission politique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Président du parlement Centrafricain doute de l’authenticité de ce document et clarifie encore les mesures prises par le président Touadera.
L’honorable Evariste Ngamana, premier vice-président de l’Assemblée Nationale Centrafricaine n’est pas allé du dos de la cuillère pour relever les incohérences curieuses contenues dans le communiqué rendu public par la Francophonie.
L’Authenticité en question
Il relève à la surprise générale, le manque de signature sur le document de la Francophonie. Ce qui est naturellement une curiosité administrative, étant donné que c’est cette signature qui confère une responsabilité tant administrative que juridique à toute communication, mais pis encore lorsqu’il s’agit des institutions internationales. On doit absolument en connaitre le signataire, toute chose qui permettrait de lui adresser directement une réponse avec des clarifications exactes sur les points d’ombres qu’il a émis. Mais l’élégance en matière de diplomatie exige aussi que des interlocuteurs se connaissent, tout au moins qu’ils fassent connaissance afin de mieux échanger. Dans le cas d’espèce, à qui répondre ? Et dans quel but, puisque visiblement le document est sans responsabilité…
Néanmoins
En périodes de crise politique dans un Etat, toute situation est idoine pour clarifier les zones d’ombre aux populations, qui ont besoin d’avoir une lecture exacte de l’évolution de leur pays. L’honorable Evariste Ngamana l’a bien compris en saisissant l’occasion de ce pavé dans la marre de la francophonie, pour revenir sur les récentes mesures du président de la république, relativement à la cour constitutionnelle. Il rappelle que les décisions prises par le Professeur Faustin Archange Touadera relèvent des lois et règlements de la RCA, allusion à l’article 99 de la fondamentale, qui définit clairement les modalités de désignation des membres de ladite cour.
Manipulations politiques
Pourtant en rencontrant le corps diplomatique il y a deux semaines à Bangui, le président Touadera avait clairement exposé la situation politique de son pays, les causes de cette situation et les voies de sortie. Une parfaite communion avec les représentants des pays étranger qui a laissé un sentiment de parfaite entente, y compris avec certaines institutions internationales. Comment justifier donc la sortie de la francophonie, dont la seule intension inavouée est de tordre le coup à la tentative du président centrafricain de régler de manière définitive la question des institutions Centrafricaine.
Tous les moyens sont donc bons dans cette méthode de déstabilisation, l’opposition naïve se trouve comme à l’accoutumée bernée par des promesses non démocratiques, le peuple lui-même reçoit des signaux contraires aux idéaux du chef de l’Etat. Entretemps, certaines grandes puissances évaluent la situation dans l’ombre, et projettent des destins funestes contre ce peuple qui retrouve progressivement la paix et la stabilité, après plus de 40 années de batailles. Sauf que le président Touadera en bon commandant de bord, sait exactement où et comment mener sa barque. Le peuple Centrafricain plus lucide lui accorde tout soutien. C’est pour des lendemains meilleurs. Bon vent commandant.