Faute d’avoir présenté des justificatifs légaux de leur présence à Ndjamena, l’armée américaine a été sommée de quitter la base aérienne Adji Kossei de Ndjamena. Une annonce faite par le chef d’état-major des armées dans une note adressée au ministre de la défense et des anciens combattants qui a demandé l’arrêt immédiat des activités américaines sur ladite base.
Au Tchad, les forces spéciales américaines présentes sur la Base Aérienne Adji Kosseï de N’Djamena ne sont plus les bienvenues. Dans une note adressée au ministre des Armées, des anciens combattants et des victimes de guerre, le chef d’état-major de l’armée de l’air a instruit l’arrêt immédiat des activités du contingent américain sur la Base Aérienne Adji Kosseï de N’Djamena.
Selon cette note, « l’Armée de l’Air a sollicité aux américains de fournir les documents d’accords bilatéraux justifiant leur présence à la Base Aérienne Adji Kosseï (BAK), en réponse deux accords statuant le soutien logistique et le personnel entre nos deux Etats nous aient parvenus, mais aucun d’eux ne relate ou justifie leur présence sur la BAK, l’Armée de l’Air n’a pas reçu l’accord dont elle souhaitait », fin de citation.
C’est donc dire que l’armée américaine n’a aucun droit d’être présent sur ce site et aucune autorisation légale ne réglemente leurs activités sur cette base de la capitale. Le chef d’état-major a en outre rappelé que la coopération bilatérale entre les Etats-Unis d’Amérique et la République du Tchad s’inscrit particulièrement dans un cadre sécuritaire de lutte contre les Groupes Armés Terroristes.
Notons que cette décision intervient dans un contexte régional marqué par la dénonciation, d’un voisin du Tchad, le Niger de l’accord militaire le liant aux Etats-Unis.