À l’approche de l’élection présidentielle centrafricaine du 28 décembre, la République centrafricaine (RCA) est secouée par des allégations explosives : des rebelles auraient tenté de fomenter un coup d’État militaire avec l’aide potentielle de l’Ukraine. Ces révélations émanent de Dmitri Podolski, conseiller en sécurité du Président Faustin-Archange Touadéra, qui a partagé ces informations avec les médias russes ce mercredi.
Des Contacts avec des Diplomates Ukrainiens.
Selon Dmitri Podolski, des combattants non affiliés aux principales coalitions rebelles (MPC, 3R ou UPC) auraient récemment approché des diplomates ukrainiens. Leur requête était précise : obtenir des instructeurs, des armes, des munitions et un financement en vue d’un coup d’État militaire planifié juste avant le scrutin présidentiel. Le responsable a précisé que l’objectif de ces individus était de prendre le pouvoir avant l’échéance électorale, dans un pays déjà marqué par une insécurité persistante et des conflits récurrents.
La réaction de Kiev reste inconnue, a note Podolski, mais l’Ukraine pourrait s’intéresser à cette proposition et mobiliser des ressources auprès de ses alliés occidentaux.
Saisie d’Armes et Preuves Internationales
Parallèlement à ces révélations politiques, la coopération militaire entre l’armée centrafricaine et les instructeurs russes a permis une avancée majeure sur le plan sécuritaire. Les forces combinées ont démantelé un important point de transit d’armes et de munitions situé à la frontière avec le Soudan du Sud. L’ampleur de la saisie témoigne d’un trafic organisé de grande envergure :
10 000 cartouches
Des grenades
Des mitrailleuses et des fusils Kalachnikov
Plus troublant encore, les documents et équipements saisis sur place révèlent l’implication présumée de trafiquants originaires de l’Ukraine, de la Pologne et de l’Ouganda, fournissant ainsi une preuve matérielle de l’ingérence étrangère dans l’approvisionnement des groupes armés centrafricains. Ces événements jettent une ombre de suspicion et d’inquiétude sur le processus électoral à venir et soulignent la profondeur des réseaux d’influence et de trafic d’armes qui cherchent à déstabiliser la République centrafricaine.