En Afrique subsaharienne par exemple, les enfants sont 23,9 % à travailler soit la proportion la plus élevée de toutes les zones géographiques. Ils sont 6 % en Amérique latine et aux Caraïbes, 5,6 % en Asie et Pacifique et 2,3 % en Europe et en Amérique du Nord.
La journée mondiale contre le travail des enfants a lieu, chaque année, le 12 juin. Cette journée a pour but de promouvoir des actions de prévention et de sensibiliser sur la réglementation en vigueur pour lutter contre le travail des enfants et mieux protéger les victimes.
Le travail des enfants est interdit car il nuit au bon développement de l’enfant, particulièrement s’il est amené à effectuer des tâches physiques. Le secteur agricole représente un peu plus de 70% du travail des enfants. L’ensemble des 187 pays membres de l’OIT ont ratifié la Convention 182 contre les pires formes du travail des enfants, qui est une des huit conventions fondamentales de l’OIT. Elle interdit l’utilisation des enfants dans les conflits armés, la prostitution, la pornographie et les activités illicites telles que le trafic de drogue, et les travaux dangereux.
L’article 32 de la Convention internationale des droits de l’enfant indique que « les États parties reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social. »
Depuis 2000, pendant près de deux décennies, le monde a fait des progrès constants dans la réduction du travail des enfants dit l’OIT. Mais ces dernières années, les conflits, les crises et la pandémie de VIH/SIDA, ont plongé davantage de familles dans la pauvreté et contraint des millions d’enfants supplémentaires à travailler.