La République démocratique du Congo prépare les élections de décembre 2023 en dépit d’une situation sécuritaire qui se dégrade dans l’Est du pays. Tandis que les efforts s’épuisent, des rapports d’ONG telle Human Rights Watch salissent la politique de Kinshasa en dénonçant une violation des droits de l’homme. Des allégations injustes selon le gouvernement congolais.
Human Rights Watch, l’organisation non gouvernementale qui se tance de policer le respect des droits dans certains pays a accusé la République démocratique du Congo de réprimer et d’intimider les figures de l’opposition. Propos que le gouvernement congolais n’a pas tardé à réfuter. Le pouvoir s’est dit inconnu de toute répression et de toute violation des droits de l’Homme sur son territoire. « Les autorités congolaises rappellent que le gouvernement accorde une valeur primordiale à la protection des droits humains et aux idéaux démocratiques qu’ils incarnent», Peut-on lire dans un communiqué.
Si les rapports truffés de désinformation incriminent la RDC, le pouvoir en place rappelle que les élections à venir le 20 décembre de l’année en cours sont prévues pour être « exempts de toute opacité, caractérisées par leur impartialité ». Le pays en proie à une insécurité criarde dans l’Est par son gouvernement rassure qu’il travaille aux fins d’organiser un scrutin conforme aux normes.
Par ailleurs, en ce qui concerne un ciblage de l’opposition en RDC, le gouvernement n’a pas manqué de préciser que les allégations de restrictions des libertés fondamentales, d’arrestations arbitraires et d’intimidations sont infondées du fait que « les mesures prises par les autorités visent à maintenir l’ordre public, à préserver la sécurité des citoyens et à prévenir toute manifestation de violence. »
Kinshasa a appelé l’organisation américaine à un dialogue constructif dans l’esprit d’une collaboration qui permettra de renforcer la préservation de la démocratie et des droits fondamentaux. Tout en attirant l’attention sur les violences faites aux forces de police qui n’ont été dénoncées ni par l’opposition ni par cette organisation.