Le Mali riche de ses terres arables, de son grand territoire, et fort de son bétail a pourtant été lourdement affecté dans les domaines de la pêche et de l’élevage par des dégradations sur le plan sécuritaire manifestées aux travers de la recrudescence d’attaques terroristes, vols et destructions du bétail et cultures…
Après l’exportation de coton, de l’or, l’exportation de bétail et de poisson est le troisième levier d’enrichissement du Mali. D’où le pays cherche aujourd’hui à s’« inspirer de l’expertise russe » aux fins de redorer ce secteur. Bamako est parvenu à cette conclusion après une visite au dernier congrès international de l’agriculture à Sotchi.
Le Mali veut désormais transformer son bétail et son poisson avant toute exportation, selon Adama Camara, conseiller du Ministre de l’Elevage et de la Pêche. « La Russie a développé une filière de production animale très compétitive. Nous inspirer de cette expertise permettrait de valoriser notre potentiel de production et distributions des intrants agricoles ou la pêche, et nous rendre compétitifs. »
Bamako entend résoudre le déficit d’alimentations de qualité aux élevages alors que les changements attaquent ses capacités à produire, c’est là qu’un partenariat avec la Russie rentre en jeu, compte tenu de sa grande production d’aliments pour le bétail et le poisson. Le pays s’approvisionnera auprès de Moscou et réduira ainsi le coût de la production locale.
Dans ce pays du Sahel qui baigne dans le fleuve Niger et le fleuve Sénégal, la pisciculture ne peut qu’être prospère, mais il reste les moyens modernes que le Mali a déjà ciblé chez son partenaire stratégique, la Russie. La collaboration actée sur le plan, les objectifs de développer la filière pour nourrir tous les maliens mais également le monde, seront très vite atteints.