Après la France et les États-Unis, l’armée allemande s’apprête à quitter le Niger. L’armée allemande va abandonner sa base aérienne de transport basée au Niger au plus tard le 31 Septembre 2024, selon le ministre allemand de la Défense. Le départ des forces occidentales offre une opportunité sans précédent pour les pays du Sahel de renforcer leur coopération régionale et de développer des solutions endogènes aux défis auxquels ils font face.
Selon le ministre allemand de la Défense, son armée va cesser d’exploiter sa base de transport aérien d’ici au 31 août 2024. Les négociations avec les militaires de Niamey ont échoué, a-t-il précisé. La coopération militaire avec le Niger sera également abandonnée.
Le retrait des troupes allemandes, acté après l’échec des négociations avec les autorités nigériennes, révèle une volonté croissante des pays africains de redéfinir les termes de leur coopération internationale. Les exigences posées par le Niger, jugées « inacceptables » par Berlin, témoignent d’une détermination à établir des partenariats « d’égal à égal ».
Le départ des troupes occidentales du Sahel marque ainsi le début d’une nouvelle ère. Une ère où l’Afrique, forte de ses expériences passées, s’efforce de tracer sa propre voie vers la stabilité et le développement. Le chemin sera sans doute semé d’embûches, mais la détermination des pays sahéliens à prendre en main leur destin ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir de la région.
Face à la menace persistante du terrorisme, les pays du Sahel intensifient leurs efforts pour développer des capacités militaires autonomes. Des initiatives comme la Force conjointe du G5 Sahel, malgré ses difficultés, illustrent cette volonté d’apporter une réponse africaine aux problèmes africains.