Ciblés par les irrédentistes qui militent pour la partition du Cameroun, les civils et autorités publiques dans la région du Sud-ouest vivent désormais la peur dans le ventre.
En octobre 2020, une dizaine d’hommes armés arrivés à bord de moto avait pris d’assaut une école bilingue à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, et ouvert le feu sur des élèves, tuant sept enfants âgés de 9 à 12 ans. Ube douzaine d’apprenants également avaient été blessés par balle ou à coups de machette. Le 24 novembre 2021, trois élèves et un enseignant avaient été froidement abattus au lycée d’Ekondo titi par des assaillants.
C’est encore dans cette localité située dans le département de Ndian dans la région du Sud-ouest que les terroristes indépendantiste ont tendu une embuscade à l’aide d’engins explosifs improvisés au convoi du maire et du sous-préfet en tournée socio-économique le 02 mars 2022, Bilan de ce guet-apens, 6 morts selon un bilan provisoire .
Des crimes odieux qui nous éloignent de plus en plus des revendications indépendantistes et qui trahissent une faille dans le dispositif de renseignement. Depuis le conflit en 2006, les chiffres officiels font état de 1200 soldats sur le théâtre d’opération dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest. Un conflit armé qui a déjà coûté la vie à 3500 personnes et forcé plus de 700 000 personnes à fuir leur domicile.