Au moins 9800 personnes ont été placées de force en confinement dans le nord-est de la Colombie, à cause d’une «grève armée» lancée par l’Armée de libération nationale (ELN) en marge des négociations de paix avec le gouvernement, a annoncé vendredi l’Ombudsman colombien dans un communiqué.
Ces civils des municipalités d’Istmina, Medio San Juan, Sipi et Novita sont «confinés de manière indéfinie» par les rebelles et voient restreints leurs mouvements, leurs activités quotidiennes, l’accès aux vivres et aux services de santé, a expliqué l’organisme public de surveillance des droits humains. L’ELN a décrété mercredi l’interdiction de circuler et de travailler dans cette région où le «jeune Santiago Caceres» a été assassiné lundi par des «paramilitaires de mèche» avec les pouvoirs publics, selon les guérilleros.