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Alerte : près de 8 millions de Camerounais pourraient être touchés par l’extrême pauvreté d’ici 2026

Face à ce tableau préoccupant, la Banque mondiale appelle à des mesures immédiates et stratégiques. 

Selon les dernières projections de la Banque mondiale, le taux d’extrême pauvreté au Cameroun pourrait atteindre 25,0% d’ici 2026, affectant ainsi environ 8 millions de Camerounais si les tendances actuelles se maintiennent. Dans son récent Baromètre économique de la Cemac, publié le 17 juin, l’institution de Bretton Woods indique que la population vivant dans l’extrême pauvreté a déjà augmenté de plus de 2 millions depuis 2001, dépassant désormais les 6 millions, soit 23% de la population camerounaise.

L’urgence des actions concrètes

Pour éviter cette situation alarmante, la Banque mondiale appelle à des mesures immédiates et stratégiques. Selon l’institution, il est important que le Cameroun agisse dès maintenant pour relever ces défis. Le pays doit d’abord stimuler la croissance tirée par le secteur privé, ce qui nécessite d’améliorer le climat des affaires et la gouvernance sectorielle, d’abaisser les coûts des intrants (énergie, transport, télécommunications…) et d’élever le niveau de formation de la main-d’œuvre.

La question des dépenses publiques

Ensuite, même si un effort important est nécessaire du côté des infrastructures (effort qui favorisera la croissance du secteur privé), les dépenses publiques doivent être gérées avec plus de stratégie et d’efficacité en s’appuyant davantage sur les synergies avec le secteur privé. Il sera aussi essentiel d’optimiser les bénéfices de l’effort d’infrastructure en menant des réformes sectorielles pertinentes.

La réduction de la pauvreté

Enfin, des mesures ciblées de réduction de la pauvreté devront être prises pour résorber les nombreuses poches de pauvreté des régions nord. Ces mesures devront avoir pour but : un accroissement du rendement et de la production agricoles ; une amélioration des résultats dans les domaines de l’éducation et de la santé ; l’élargissement de l’accès aux infrastructures de base ; la mise en place de filets de sécurité en attendant que les conditions générales ne s’améliorent. « La faiblesse de la gouvernance, qui pèse sur toutes ces questions, constitue un défi d’envergure pour le développement du Cameroun ; elle a en effet des répercussions sur les transactions économiques et la fourniture des services – et par voie de conséquence sur les résultats en matière de développement «, conclut la Banque Mondiale.

 

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