Les femmes des trois Etats de l’AES ont décidé de la création de l’association des femmes des Etats du sahel le 3 mars à Ouagadougou. Objectif, apporter leur contribution au maintien de la paix et la stabilité au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
En soutien à leurs différents gouvernements de transition, les femmes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, réunies à Ouagadougou le 3 mars ont acté la création de l’alliance des femmes des Etats du Sahel.
Puisque la participation de tous au processus de reconquête de la souveraineté est essentielle, « C’est également pourquoi nous, femmes du Burkina, du Mali et du Niger, avons décidé de nous mettre ensemble pour créer l’Alliance des Femmes des Etats du Sahel (AFES) pour apporter notre pierre à l’édifice », a laissé entendre Andréa Sawadogo, Présidente de la nouvelle structure.
Mise sur pied sous l’impulsion de la Fédération d’Associations pour l’intégration et le Développement de la Femme Africaine (FeDIDFA), qui elle, est une organisation créée au Burkina en 2016, l’Alliance des Femmes des Etats du Sahel regroupe des associations islamiques, catholiques, protestantes et des organisations féminines de la société civile ayant pour objectifs spécifiques de participer activement au retour de la sécurité, de la paix, de la cohésion sociale et de la concorde dans les Etats du Sahel mais surtout de promouvoir la culture et les valeurs des peuples du Sahel.
De plus en plus, les populations multiplient leurs soutiens aux gouvernements de transition et appellent ceux-ci à continuer le travail engagé, un travail de restauration de leurs souverainetés. Il y’a encore quelques semaines, c’est l’association des élèves et étudiants des pays de l’AES qui faisaient ses premiers pas et était reçu par le chef de la diplomatie burkinabè. Place à présent aux femmes dont le rôle dans la construction d’une société est incontournable de se mettre ensemble et porter encore plus haut l’AES.