Le Premier Secrétaire du Peuple Unis Pour La Rénovation Sociale, Serge Espoir MATOMBA a dénoncé avec fermeté les contenus à caractère homosexuels, diffusés sur les bouquets Canal+ dans les programmes réservés aux plus jeunes. Depuis plusieurs mois, Canal+ est sur le banc des accusés pour « promotion de l’homosexualité » et pourtant, pendant que les pouvoirs publics affichent un silence à la fois coupable et complice, certaines voix ne cessent de se lever pour pointer du doigt ce braquage communicationnel qui déroute des mœurs africaines.
« Nous avons été longtemps passif, il est temps de passer à l’offensive. » Dixit Serge Espoir Matomba. Rappelant que même si le Cameroun pouvait être fière de n’avoir pas dépénalisé ces pratiques sexuelles d’un autre genre, l’on ne peut crier victoire tant que petits et adolescents sont susceptibles d’être enrôlés dans une communauté dont les valeurs ne revêtent en rien nos principes africains, à travers : dessins animés, bandes dessinées, jeux de société, séries, films, publicités et autres documentaires.
L’occident dépénalise l’homosexualité et incite le reste du monde à l’accepter
Quarante ans plus tôt, la France dépénalisait l’homosexualité en parlant de nouveaux droits de l’Homme notamment ceux des personnes homosexuelles et transgenres. Il y a dix ans, le même pays légalisait le mariage entre personnes de même sexe. Depuis lors, dans les dessins animés et séries jeunesse, les scénaristes ne manquent pas d’inclure des personnages gays, de même pour les séries latinos grandement consommées dans les ménages moyens.
Le membres du gouvernement doivent « prendre leurs responsabilités »
L’homme politique camerounais a appelé, le gouvernement de son pays à prendre ses responsabilités.
« Ces gens ont tous les moyens de manipulation de masse, ils les mettent en œuvre, notamment à travers leurs médias » ceci dans le but d’habituer les jeunes esprits à ces pratiques, détachées des cultures africaines. Pour le Premier Secrétaire, l’heure est à la protection des plus jeunes pour une Afrique consciente et non déconnectée de ses souches ancestrales.
Pour rappel, au Cameroun, la loi N°2016/007 DU 12 juillet 2016 portant code pénal, livre II, chapitre V, article 347-1 stipule : qu’ : est puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de vingt mille à deux cent mille francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe. Et pourtant, la diffusion d’images à caractère homosexuelle fait aujourd’hui partie de l’éducation des jeunes enfants, sans aucune régulation ni sanction.