Dans un contexte marqué par les conséquences du Covid-19, la guerre en Ukraine et les changements climatique, le patron de la CEA pense que les efforts de relance doivent être favorables aux pauvres et à l’inclusion, en vue de favoriser l’instauration d’un « nouveau contrat social » offrant des chances égales pour tous et toutes. Pour M. Pedro, il existe sur le continent des possibilités considérables d’atteindre ces objectifs et de les dépasser, notamment grâce aux activités menées dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine, aux investissements verts, à la transformation numérique et aux réformes de l’architecture financière mondiale.
« Favoriser la reprise et la transformation en Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités ». C’est le thème autour duquel la Commission économique pour l’Afrique (CEA) convoque à la réflexion du 15 mars au 21 mars 2023 à Addis-Abeba. Ce sera dans le cadre de la 55ème session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (CoM2023).
En prélude, le secrétaire exécutif intérimaire de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a tenu une conférence de presse virtuelle, le lundi 13 février 2023. Pour Mr Pedro, président de la CEA, il existe sur le continent des possibilités considérables d’atteindre ces objectifs et de les dépasser, notamment grâce aux activités menées dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine, aux investissements verts, à la transformation numérique et aux réformes de l’architecture financière mondiale. D’après lui, les pays africains ainsi que les partenaires techniques et financiers doivent concevoir des politiques qui prennent en compte les attentes des couches les plus vulnérables. Ce qui, estime-t-il, garantie une stabilité du contrat social.
Un recadrage qui, pour les responsables de la CEA, passera par une ZLECAf dont la mise en œuvre et la considération doit incorporer le secteur informel notamment le commerce transfrontalier où l’on trouve beaucoup de femmes. Mr Pedro invite ainsi les parties prenantes à utiliser les instruments de politiques industriels avec le contenu local, les programmes nationaux de développement pour orienter les investisseurs, les dépenses sociaux, les filets de sécurité, entre autres instruments pour faire un meilleur ciblage. Ainsi, pour une bonne mise en œuvre de la ZLECAf, le Secrétaire exécutif intérimaire de la CEA plaide pour l’accélération du processus sur la base des contraintes et les goulots tarifaires et non tarifaires qui retardent le commerce intra-africain.
En dépit d’une volonté politique pour canaliser toutes les énergies, M. Pedro invite à réduire les fractures institutionnelles au niveau régional pour évoluer comme une seule entité. Dans cette dynamique, il pense que la signature des traités d’investissement bilatéraux doit tenir compte de la ZLECAf pour qu’il n’y ait aucune contrainte avec les systèmes locaux.