L’ex togoland la nouvelle proie des térroristes. Le nord du Togo a été touché il y a quelques jours, par une nouvelle attaque terroriste d’une grande ampleur d’après plusieurs médias locaux et internationaux. Vendredi 10 février, une nouvelle attaque terroriste a fait 31 victimes dans le nord du pays. Le gouvernement peine à endiguer la menace jihadiste et choisit la stratégie de la discrétion.
Depuis quelques mois, le Togo est gangrené par le fléau du terrorisme au nord du pays. Des localités comme le Kpendjal ou encore Tandjouaré sont souvent la cible des terroristes venant du Burkina Faso. Avec l’engagement au front des Forces armées togolaises, de nombreuses attaques ont été évitées dans la zone. Cependant, l’on ne peut pas dire que le danger est totalement enrayé de nos jours. D’ailleurs, des sources provenant du nord du Togo informe d’une nouvelle attaque dans le Kpendjal le vendredi 10 février. Les villages de Tola et Gningou ont été la cible d’attaques terroristes aux environs de 2h du matin.
La source indique que 16 civils auraient perdu la vie dans les deux villages. Enlevées puis égorgées les 31 victimes ont été retrouvées sans vie au lever du jour. Des sources gouvernementales annoncent une dizaine de terroristes tués lors d’un ratissage des forces armées togolaises le lendemain matin, c’est-à-dire le 11 fevrier. Cette zone de la region des savanes à la frontière du burkina faso et du Ghana, est depuis plusieurs mois ciblée par le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, principale alliance jihadiste au sahel, lié à Al-qaida . Une attaque de plus qui survient malgré la réponse sécuritaire des autorités togolaises.
En rappel, le jeudi 24 novembre 2022, les forces armées togolaises, d’après des informations relayées par des médias locaux, ainsi que sur les réseaux sociaux et qui n’ont pas été démenties, seraient tombées dans une grande embuscade, dressée par des terroristes venus en grand nombre dans cette localité de Tiwoli proche de la frontière avec le Burkina Faso, d’où, depuis novembre 2021, des terroristes (des éléments du JNIM, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, qui fait rage dans la zone) viennent mener des attaques dans la partie septentrionale et repartent pour s’y réfugier.