Dans le centre du Guyana, à Mahdia une ville minière enclavée au moins vingt personnes sont mortes dans l’incendie d’un dortoir d’une école, a annoncé le gouvernement guyanien dans un communiqué dans la nuit de dimanche à lundi.
« C’est avec une grande tristesse que nous vous présentons une actualisation déchirante sur l’incendie du dortoir de l’école secondaire de Mahdia. Le nombre de morts s’élève actuellement à 20, tandis que plusieurs autres personnes ont été blessées », selon le communiqué.
Auparavant, Irfaan Ali, le président de ce petit pays au nord-est de l’Amérique du sud, avait évoqué une « catastrophe majeure » depuis l’aéroport de la capitale Georgetown où il attendait l’arrivée des secours.
« Il s’agit d’une catastrophe majeure. C’est horrible, c’est douloureux », avait déclaré le président. « Nous mettons en place des secours médicaux à grande échelle (…) j’ai également ordonné que des dispositions spéciales soient prises » dans les deux grands hôpitaux de la capitale « afin que chaque enfant qui a besoin d’attention reçoive les meilleurs soins possibles », avait-il ajouté.
Des avions privés et militaires ont été envoyés vers Mahdia, à 200 km environ au sud de Georgetown alors que la région est affectée par de fortes pluies.
Petit pays pauvre anglophone de 800.000 habitants, le Guyana, ancienne colonie néerlandaise puis britannique, dispose des plus grandes réserves mondiales per capita de pétrole et espère un développement rapide dans les années à venir avec l’exploitation de ces réserves qui en est encore à ses débuts.
Les spécialistes estiment que le bassin Guyana-Suriname recèle environ 15 milliards de barils de réserves de pétrole associées à des gisements importants de gaz.