Ebrahim Raïssi a enfin frôlé le sol africain malgré un jour de retard, et comme annoncé le président Iranien a débuté par le Kenya. Quelques échanges avec son homologue Kényan William RUTO mais déjà, d’énormes retombées.
Officiellement Décalée pour des raisons logistiques, la visite d’Ibrahim Raizi qu’accompagne une forte délégation d’hommes d’affaires en terre africaine intervient, 11 ans après la dernière descente d’un président Iranienne dans le continent. Débutée par le Kenya, Quelques heures d’échanges entre les deux hommes ont montré tout le sérieux qui entoure cette expédition. C’est ainsi que face à la presse, William RUTO égraine les cinq principaux domaines dans lesquels sont axés leur coopération. On peut citer entre autres, l’information, la communication, la santé animale et produits d’élevages sans oublier la promotion des investissements.
En plus de l’agro-industrie qui représente la pierre angulaire de leur futur relation, il y’a aussi la volonté du président iranien d’implanter au Kenya, une usine de construction automobile kifaro Rinoceros anti zoaimi, un véhicule d’origine iranienne.
Première économie d’Afrique de L’Est, le Kenya apparaît comme un choix stratégique pour Téhéran qui souhaite développer ses exportations non pétrolières sur le continent, en contournant les sanctions occidentales. Ebrahim Raïssi n’a d’ailleurs pas manqué de se féliciter de cette nouvelle orientation diplomatique tout en exprimant sa détermination à ne céder à aucun chantage venant de l’Occident.
Un rapprochement fructueux d’un point de vue économique mais également diplomatique avec l’Afrique, dont le périple se poursuit tranquillement ce jeudi par l’Ouganda et le Zimbabwe. Une volonté d’inverser les rapports de forces, qui devrait faire tâche d’huile dans un monde de plus en plus cannibale.