La plus ancienne librairie du Tchad « la source » créée en 1951 est menacée de fermeture ; parce que confrontée à plusieurs difficultés. Les rayons sont vides et le personnel n’est pas payé depuis plusieurs mois. Et donc, pour la sauver, la direction envisage une opération « coup de cœur ».
Créée en 1951, la plus ancienne librairie du Tchad appelée « la source » est aujourd’hui au bord de la faillite. La plupart des salariés accusent déjà trois mois d’arriérés. Le directeur Marius Ngaryengue affirme que la librairie a perdu tous ses clients potentiels. On dirait que les Tchadiens avaient cessé de lire. Les rayons sont vides. Une des solutions que cherche la direction est une opération « coup de cœur » certainement si possible dans les jours à venir.
C’est qu’en effet, il y’a encore quelques temps la librairie comptait environ 30000 ouvrages. Des grands classiques de la littérature française mais surtout des œuvres d’écrivains africains ainsi que des quotidiens et des hebdomadaires de 1951 à 2017.avec trois points de vente dont un à l’intérieur du pays. Ajouter à ces difficultés, il y’a la multiplication des vendeurs ambulants. Ce qui complique les opportunités en appels d’offre. Si la source devait fermer, cela aurait des conséquences sur l’ensemble du système éducatif Tchadien.
Le professeur de français Sosthène Mbernodji, l’organisateur du festival littéraire « le souffle de l’harmattan », pense qu’il est indispensable que tous les intellectuels se lèvent. Il est d’ailleurs prévu pour sauver l’ancienne librairie du Tchad, le lancement d’une collecte dans quelques semaines avec l’appui du ministère de la culture.