Au Pérou, 44 victimes présumées des Dragons Rouges une mafia Taïwanaise, ont été secourues et extirpées d’un réseau de trafic humain. En majorité des Malaisiens, ces personnes étaient victimes d’exploitation et privées de leur passeport dans des maisons closes.
44 victimes d’exploitation ont été secourues le week-end du 7 au 8 octobre dernier au Pérou. Originaires de Malaisie et de Taïwan, ces personnes étaient enfermées dans une maison d’un quartier aisé de la capitale, contraintes de participer à des escroqueries téléphoniques.
Samedi 7 octobre, en fin d’après-midi, deux femmes sont parvenues à s’échapper et ont donné l’alerte. Les policiers péruviens découvrent alors 43 ressortissants malaisiens, femmes et hommes, ainsi qu’une Taïwanaise.
Le groupe vivait là entassé, sur des matelas, le sol jonché de sacs plastiques et les fenêtres calfeutrées, avec un seul repas par jour. Privées de passeport et de contact avec leur famille, les victimes étaient forcées de réaliser, la nuit, des escroqueries par téléphone dans leur pays d’origine.
Sur place, les autorités ont arrêté six Taïwanais et deux Péruviens. Tous suspectés d’appartenir à un groupe criminel : le Dragon Rouge de Taïwan. Plus de 10 000 dollars, en liquide, ont aussi été saisis sur place, ainsi que des dizaines de téléphones portables et de cartes de crédits.
Les victimes seraient arrivées il y a plus d’un mois au Pérou, après avoir transité par les Pays-Bas. Elles pensaient venir travailler dans des casinos.
Les autorités malaisiennes assurent qu’elles ont été examinées par un médecin et qu’elles seront rapatriées en Malaisie dans les prochains jours.