Le gouvernement du Burkina Faso réuni en conseil des ministres le 15 novembre a décidé de la création d’un groupe spécial d’intervention de la police nationale pour lutter efficacement contre les crises sécuritaires que traverse le pays.
Au Burkina Faso, le Groupe spécial d’intervention de la Police nationale a été créé sur décret le 15 novembre. Il va remplacer l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale. C’est l’une des décisions fortes prises mercredi lors de la session ordinaire du conseil des ministres, présidée par le capitaine Ibrahim Traoré.
En 2021, des groupements d’unité mobile d’intervention avaient été créés pour rassembler tous les combattants et lutter contre le terrorisme. Mais leur implémentation a permis de constater que leurs objectifs et missions étaient pratiquement les mêmes que celles de l’unité d’intervention polyvalente de la police nationale.
C’est dans L’optique de renforcer cette unité polyvalente, et l’adapter au contexte sécuritaire actuel, qu’une restructuration a été opérée afin que le Groupe spécial d’intervention de la Police nationale soit créé le 15 novembre. « Le GSIPN est une unité d’élite ayant pour mission la gestion opérationnelle des situations de crises sécuritaires complexes et de toutes autres opérations d’intérêt stratégique », a expliqué le Conseil des ministres.
Entre autre décision de ce conseil des ministres, on a également la révision de l’ordonnance portant conditions d’entrée, de séjour et de sortie du Burkina Faso des nationaux et des étrangers. Ce projet de loi permettra de renforcer le dispositif de contrôle des frontières, de la migration et de contribuer à une lutte efficace contre le terrorisme et toutes les autres formes de criminalité organisées.