C’est le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des nigériens de l’extérieur qui est monté au créneau dénonçant l’accord relatif au statut de la mission civile de politique de sécurité et de défense de l’Union Européenne ainsi que le retrait du consentement accordé pour le déploiement d’une mission de partenariat militaire au niger.
Le Niger met ainsi fin à ses accords de partenariat en matière de sécurité et de défense avec l’UE, quelques jours après l’abrogation de la loi de 2015 portant sur la criminalisation du trafic illicite des migrants, également soutenue par l’UE, et le même jour que la signature avec la Fédération de Russie, d’un document d’entente destiné à renforcer la coopération dans le domaine de la défense.
Des décisions qui s’analysent sous le prisme de mesures de rétorsion en réponse à la position que continue d’afficher l’UE par rapport à la transition en cours au Niger, les sanctions prises au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet 2023 contre les nouvelles autorités ainsi que la suspension des principaux programmes de coopération et d’aide budgétaire.