Plus de 400 mineurs bloqués dans une mine, suite aux tensions survenues cette semaine. Les faits se sont déroulés dans la Gold Mine sprint à l’Est de Johannesburg. Selon l’entreprise, les cadres intermédiaires et les contractuels figurent parmi les personnes retenues sur terre. 28 manifestants souffrent de maladies chroniques, ce qui inquiète le gouvernement.
Des tensions liées à un meurtre survenu cette semaine a occasionné le blocage de 447 mineurs. Les faits se déroulent dans la Gold mine de sprint à l’Est de Johannesburg.
En octobre dernier sur fond de rivalité avec les syndicats locaux, 500 mineurs avaient subi le même sort. Cette nouvelle mobilisation a été lancée après le meurtre d’un enquêteur qui travaillait sur le blocage d’octobre dernier a déclaré Ziyaad Hassan responsable juridique de la mine en dénonçant une prise d’otages.
Selon la police citée par les médias locaux, l’homme âgé de 55 ans a été tué par balle dans sa voiture mardi. La police n’a pas donné le motif de ce meurtre.
Des employés rebelles encagoulés ont pris jeudi soir les badges d’accès à leurs collègues. « Qui ne peuvent donc plus remonter à la surface ». A ajouté Hassan. Selon l’entreprise, les cadres intermédiaires et des contractuels figurent parmi les personnes retenues sur terre.
28 manifestants souffrent de maladies chroniques et une centaine de mineurs ont décidé de remonter à leur tour après les discussions. Le ministre des mines a affiché son inquiétude face à l’augmentation récente du nombre de manifestations souterraines.