Deux mois après l’accord signé avec le gouvernement, Samura KAMARA, leader de l’opposition est de nouveau visé par un mandat d’arrêt. Le président du Parti du Congrès de tout le peuple est accusé de corruption d’actions détenues par le gouvernement sierra léonais du temps où il était ministre des Finances.
Samura Kamara, leader de l’opposition en Sierra Leone est de nouveau visé par un mandat d’arrêt et toujours, pour une affaire de corruption. La justice sierra léonaise a ordonné le 12 décembre 2023, l’arrestation de celui qui est arrivé deuxième à la présidentielle de juin dernier.
Comme motif, la cour d’appel évoque « son implication présumée dans une transaction qui concerne la vente d’actions détenues par le gouvernement sierra-léonais d’une société minière en 2012, quand M. Kamara était ministre des Finances du président Ernest Bai Koroma entre 2007 et 2018 ».
Un autre coup dur pour le Parti du Congrès de tout le Peuple qui a connu la semaine dernière déjà la désignation de l’ancien président Ernest Koroma comme suspect dans la tentative du coup de force du 26 novembre. Place au tour du leader Samura Kamara, d’avoir à nouveau des accrochages avec la justice. Rappelons que ce n’est pas la première fois pour le Docteur d’être dans cette posture. En décembre 2021, il avait déjà été poursuivi pour détournement présumé de plus de 2,5 millions de dollars de fonds publics pour un projet de rénovation du consulat à New York à l’époque où il était, chef de la diplomatie. Mais un accord, signé avec le gouvernement en octobre dernier a permis de mettre fin aux poursuites judiciaires.
Malheureusement, quelques deux mois plus tard, l’APC est de nouveau sous le marteau de la justice qui a ordonné son arrestation immédiate.