Le groupe rebelle Red-tabara a commis une autre exaction dans la province du Bujumbura, au Burundi. Deux semaines après sa première attaque marquant le retour dans le pays, c’est un autre acte terroriste qui a causé le 22 décembre la mort de 20 personnes et fait 9 blessés à Bujumbura. L’Etat se dit toujours résolument déterminé à lutter contre ces attaques malgré le refus de coopération des rebelles.
Une attaque terroriste a affecté l’ouest de la province de Bujumbura au Burundi la veille de Noël. Bilan, vingt morts et 9 blessés. Dans un communiqué publié le même jour, le gouvernement burundais a affirmé qu’« En date du 22 décembre 2023, vers 20 heures 40,9 ménages ont été la cible d’une attaque meurtrière dans le secteur de Vugizo situé tout près de la frontière de la République du Burundi avec la République démocratique du Congo dans la province de Bujumbura », a déclaré Jérôme Niyonzima, secrétaire général de l’Etat. Le communiqué ajoute « Dans cette attaque lâche, 20 personnes ont été assassinées dont 12 enfants, 3 femmes et 5 hommes ».
Cette attaque meurtrière a été revendiquée par le mouvement rebelle burundais RED-TABARA (Résistance pour un Etat de droit) créé en 2011. Notons qu’il s’agit de la deuxième attaque de ce groupe en l’espace de deux semaines, après deux ans d’absence sur les réseaux. Le 11 décembre déjà, les rebelles ont perpétré des attaques au nord-ouest du pays, contre l’armée burundaise.
Le nouveau président Evariste Ndayishimiye, dès le début de son mandat avait pourtant appelé le groupe à la table des discussions. Une proposition toujours battue en brèche par le mouvement qui exige « la négociation des conditions d’organisation d’élections démocratiques, libres, inclusives et transparentes ». Pour rappel, le Burundi se prépare pour les élections présidentielles et législatives en 2025.
Tout en condamnant fermement cet acte terroriste, le gouvernement burundais a réitéré son engagement à préserver la paix et la sécurité de tous ces citoyens.