La capitale politique du Cameroun s’est réveillée d’un mauvais pied, le 15 novembre. Seulement dans la matinée de cette journée, deux faits se sont produits et semés une légère panique auprès des populations riveraines.
En effet, il s’agit concrètement de deux explosions enregistrées au quartier Simbok, situé dans le sixième arrondissement de la ville de Yaoundé. La première qui a occasionné une journée pleine de frayeurs s’est produite dans un établissement d’enseignement secondaire privée nommé « Light Word Mission College », au lieudit pont de la Mefou, dans ledit secteur. La seconde quant à elle a eu lieu dans un domicile, toujours dans le même quartier. Pour l’instant, le bilan provisoire ne présente aucune perte en vies humaines. Mais, quelques dégâts matériels observés sur les lieux.
Depuis lors, les habitants de la place s’interrogent encore sur la nature exacte du drame. Certains, dans les tas, parlent des engins explosifs improvisés (Eei). Tout compte fait, les éléments de force et de maintien de l’ordre ont été alertés, sur le champ, pour constater les faits. Par ailleurs, une enquête a été ouverte pour voir claire sur les réels mobiles du drame. Il faut dire que ce théâtre survient quelques jours seulement après les cas d’explosions survenues dans un amphi à l’Université de Buea et celle dans un taxi à Bamenda, où le conducteur du véhicule avait perdu la vie. Décidément, le nombre de morts au Cameroun questionne simplement la nouvelle tournure que prend désormais le problème d’insécurité dans ce pays.
Il y a un an, le supermarché carrefour au quartier Ekie à Yaoundé avait également enregistré une explosion d’un engin à charge dans son parking, heureusement, aucune perte en vie humaine.