Les Etats unis ont infligés des sanctions le 11 mars dernier à plus d’une dizaine d’entreprises accusées de blanchiment d’argent et de financement du groupe terroriste shebab. Washington souhaite ainsi déstabiliser ces terroristes et contribuer à la guerre active que mène le gouvernement somalien contre les shebab depuis plusieurs années.
Les shebab « génèrent plus de 100 millions de 3.dollars annuellement grâce à l’extorsion auprès d’entreprises et de particuliers locaux et au soutien financier d’hommes d’affaires qui leur sont affiliés ». C’est ainsi que Washington a présenté la situation l’ayant conduit à sanctionner des organisations commerciales appartenant à un vaste réseau de financement et de blanchiment d’argent travaillant sous les ordres du groupe terroriste Shebab.
Ces sanctions visant à stopper les activités de ces principales sociétés basées pour certaines à Dubaï et disposant de filiales au Kenya, en Somalie, en Ouganda et à Chypre, d’autres aux Émirats arabes unis qui « servait d’importants nœuds de blanchiment d’argent » et une compagnie de bus kényane gérant l’aspect « logistique » pour l’organisation terroriste.
Washington souhaite, par ces mesures mettre à mal le groupe des shebabs et aider le gouvernement somalien dans sa lutte active contre ces rebelles qui menacent la sécurité du pays depuis des années. Hassan Cheikh Mohamoud avait d’ailleurs déclaré une guerre totale aux terroristes après son accession au pouvoir en 2022, une lutte qui n’est pas de tout repos.