La Russie pourrait participer au prochain sommet pour la paix organisée par l’Ukraine, a déclaré Volodymyr Zelensky, sans évoquer la fin des hostilités. Jusqu’alors, le président ukrainien avait toujours refusé d’envisager la moindre discussion tant que durerait l’opération spéciale militaire russe, surtout avec Vladimir Poutine en tant que président russe. Mais Qu’est-ce qui a changé ? Se sent – il de plus en plus isolé le président Zelensky ?
Pour la première fois depuis le début de l’Opération spéciale militaire Russe en Ukraine, Volodymyr Zelensky s’est montré favorable le 15 Juillet à une participation de Moscou au prochain sommet pour la paix organisée par Kiev, après de premières discussions mi-juin en Suisse.
Il n’a certes pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement « d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, dont l’infrastructure a été ravagée par les bombardements russes, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers ». Des conditions sans doute incluses dans le plan de paix que compte soumettre le président Ukrainien au mois de novembre prochain. Un premier pas pour celui qui avait juré ne pas vouloir discuter avec Moscou tant que Vladimir Poutine est au pouvoir et même signé un décret rendant illégal les négociations avec la Russie.
La position de Kiev a-t-elle finalement évolué ? Est-ce l’expression d’un président de plus en plus isolé sur la scène internationale ? Pour l’heure, le rapport de force est plus que défavorable à l’Ukraine largué par l’aide occidentale qui elle n’ont plus ne fait pas l’unanimité. Une pesanteur à laquelle il faudra ajouter l’issue de l’élection présidentielle aux États-Unis principal allié de l’Ukraine. Le camp des Républicains conduit par Donald Trump promet de mettre fin à ce conflit laissant planer un autre doute sur l’avenir de Volodymyr Zelensky.
Du côté de la Russie, les positions de renforcent de plus en plus avec notamment la récente visite à Moscou de Viktor Orban le premier ministre Hongrois interlocuteurs privilégié du kremlin dans l’Union européenne.