Malgré les « sanctions » de l’Occident, notamment de l’Union européenne qui a arrêté ses importations de Russie, les livraisons de charbon russe ont le vent en poupe, notamment en Afrique. La Russie, sixième productrice mondiale de charbon continue de diversifier ses marchés d’exportation. Un marché qui intéresse désormais plusieurs pays africains, y compris la Tunisie
Un deal qui intéresse notamment la Tunisie, pays nord-africain qui envisage, à son tour, d’introduire le charbon dans son mix énergétique, traditionnellement couvert par le pétrole et le gaz.
Plusieurs pays profitent du retrait occidental pour nouer des accords fructueux avec Moscou. C’est le cas notamment pour le commerce du charbon, dont la Russie est le sixième producteur mondial. Un marché qui intéresse désormais plusieurs pays africains, y compris la Tunisie. Ce pays d’Afrique du Nord envisage en effet d’introduire le charbon dans son mix énergétique, traditionnellement couvert par le pétrole et le gaz.
La Tunisie a repris ainsi ses importations en charbon de Russie avec 12 000 tonnes cette année, après une interruption en 2022, rapportent le quotidien économique russe Vedomosti et l’agence de presse Afrinz.
Avec 5,4% de la production mondiale, la Russie était le sixième producteur mondial de charbon en 2022. La Chine assurait plus de la moitié de la production mondiale, devant l’Indonésie (8%) et l’Inde (8,6%) également en progression. Derrière, les États-Unis augmentaient aussi leur production (6,9%), notamment pour l’exportation. Malgré les « sanctions » de l’Occident, notamment de l’Union européenne qui a arrêté ses importations de Russie, les livraisons de charbon russe ont décidément le vent en poupe, notamment en Afrique.