Depuis l’annonce de l’assise des groupes armés et terroristes du Mali et du Niger fin août, les médias main stream occidentaux n’ont de cesse de relayer le contenu des échanges du CSP et du FLP, en les hissant aux rangs de formations légales et dignes d’être écoutées et considérées. Ces médias sont-ils officiellement les plateformes de communication des terroristes dans le Sahel ?
Dans la localité de Tinzaouatène, au Nord du Mali, des rebelles terroristes se sont réunis du 25 au 29 août 2024. Ensemble ils ont décidé de signer un pacte d’assistance mutuelle. Il s’agit du cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DA) mouvement terroriste malien et du Front Patriotique de Libération (FLP) qui ont juré de travailler contre les pouvoirs de révolution en place au Mali et au Niger. Ainsi, il se sont publiquement et officiellement déclaré à nouveau ennemis de l’Alliance des Etats du Sahel, ayant à leurs soldes plusieurs attaques meurtrières qui ont souvent occasionné des pertes en vies humaines au milieu des civils, parmi les Forces Armées Maliennes et les alliés russes.
Les médias main Stream occidentaux relaient l’information depuis le 1er septembre dernier en utilisant des éléments de langage qui donnent à penser qu’il s’agissait d’une rencontre diplomatique entre deux Etats de la sous-région « ils ont engagé des discussions en vue de renforcer les relations entre eux dans un lieu symbole : Tinzaouatène » et pourtant, il s’agit bien d’une réunion dans le but d’agir contre les gouvernements en place qui devrait être dénoncée et non encouragée avec des revendications tendancieuses comme la libération de Mohamed Bakouma, le retour à l’ordre constitutionnel dans les deux pays, la partition du Mali… au sortir de la réunion, même si aucun document officiel n’a été acheminé à aucune rédaction jusqu’ici, ces médias se font le relais des fiertés exprimées par les rebelles terroristes du Mali qui parlent « d’échanges fructueux et bénéfiques pour les deux parties » dans le but de « combattre main dans la main » les autorités de transition.
En aucune circonstance, les faits n’ont été dénoncés, décryptés dans le but d’interpeller les gouvernements concernés ou les pays voisins aux fins de renforcer les contrôles ou militariser la zone pour protéger le peuple. Plutôt, on observe un vocable qui donne à croire que ces médias sont les seules plates-formes de communication de ces terroristes et groupes armés, au moment où les populations de l’AES ont besoin d’être rassurées sur les moyens de ripostes de leurs gouvernements. Médias français et autres, accusent pour couronner le tout, les FAMA informées de ces réunions, d’exactions volontaires, de non-respect des droits de l’Homme et pourtant la frappe de drone visait à neutraliser les groupes armés en mouvement à Tinzaouatene.
Si Radio France International, LCI, France 24, BFM TV et autres sont les seules destinations communicationnelles des terroristes dans le sahel, les paquets de suspensions décrites comme atteinte à la liberté d’expression dans ces pays, semblent mieux compréhensibles et légitimes.