Depuis décembre 2022, le Burkina Faso est confronté selon les informations partagées par les autorités de transition, à des plans macabres dans le but de déstabiliser la nation, assassiner le chef de l’État Le Cap Ibrahim Traoré. Les nouvelles des voix les plus autorisées font à chaque fois état de ce que les instigateurs sont internes au Faso, proches de l’armée ou anciens administrateurs du pays, ce qui donne à penser que la tâche est plus ardue que prévu pour le pouvoir de révolution. Toutefois, les capacités à réduire au néant les gesticulations sombres contre la transition en cours ne sauraient être remises en doute!
Décidément, les « nègres de salon » ; « collabos » ou tristement appelés « les traitres » ne seront jamais convertis ! Une énième tentative de déstabilisation a été dénoncée au Burkina Faso par le Ministre de la sécurité, Mahamadou Sana le 23 septembre 2024. Parmi les instigateurs, l’ancien président, le lieutenant-colonel Sandaogo Damiba, plusieurs ministres aux affaires durant les mandats précédant celui du Cap Ibrahim Traoré et autres officiers, de même des membres de la société civile.
Parmi les cibles : les populations, le palais présidentiel, aéroport et base de drones. Et même si des pays européens ont été mentionnés par les autorités de transition, il s’agit bien de ressortissants africains et de la zone ouest du continent en particulier, de burkinabè, ennemi de leurs peuples. Paul Henri Sandaogo renversé par le Cap Ibrahim Traoré, Djibril Bassolé ou encore Alpha Barry anciens ministres et leurs compagnons anciens maires ont donc définitivement envie d’en découdre avec le gouvernement en place depuis 2022, mais au passage avec des populations qui n’ont pour crime commis que d’être assoiffée de liberté, de souveraineté.
L’histoire nous a appris avec violence que la main de la faucheuse réside toujours tout près et vient sans s’annoncer. C’est ainsi qu’en 1987, le ver étant déjà dans le fruit, le pouvoir de révolution fut arraché à un visionnaire par un « valet de salon » mandaté pour restaurer le désordre colonial. Thomas Sankara fut assassiné, les suspects sont « son frère Blaise Compaoré » et autres. Et ses premiers tête-à-tête avec la France notamment un diplomate, en disent long sur le fait qu’il lorgnait après le pouvoir de son compagnon depuis belle lurette. Alors l’histoire, toujours tentée de se reproduire même si elle a le don de rajouter de nouveaux protagonistes à chaque fois, serait-elle en train de se répéter ?
Depuis décembre 2022, le Cap Ibrahim Traoré à la tête du Burkina Faso, ne cesse d’annoncer des tentative d’assassinat sur sa personne, et des plans de déstabilisation de son pays. Celui qui évoquait il y a plusieurs semaines la préparation nécessaire pour son pouvoir à une guerre de haute intensité, a avec les Forces de Défense et de Sécurité, mis en œuvre un plan de riposte, c’est une opération spéciale antiterroriste corsée au vu de la « gravité extrême des actes ».
Des attaques sur la population aux fins de susciter le soulèvement, des attaques au sein des forces armées en projet pour déstabiliser la dynamique en place, des braises que le pouvoir de Traoré va devoir éteindre, inéluctablement, appuyé par ses pairs du Mali et du Niger, eux-mêmes en proie à des tentatives exécrables de déstabilisation. La Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel est inévitablement empêtrée dans une bulle de velléités qui visent à étouffer les révolutions en cours. Et si le ver est dans le fruit, la chirurgie du peuple qui reconnait ses dirigeants pourra-t-elle l’extraire ? Les autorités de ces trois pays semblent en tout cas, sur la voie de l’extinction de la menace conjointe.