Les 11 et 12 Octobre 2024, la santé mentale est au centre des intérêts du Président centrafricain, Pr Faustin Archange TOUADERA.
Celui-ci préside l’ouverture et la clôture de l’atelier de sensibilisation du système judiciaire et les institutions sur la prise en charge des traumatismes psychologiques. L’occasion donnée au Chef de l’État du Centrafrique de rappeler son intérêt et le point d’honneur qu’il met sur la question des protections des droits humains et de la dignité des personnes dans sa politique depuis son accession au pouvoir en 2016.
Une fois de plus, le Président centrafricain, Pr Faustin Archange Touadera s’est fait la voix des victimes des crises sécuritaires qu’a connu la République Centrafricaine, en apportant par la même occasion, la voix de la sagesse qui appelle à l’inclusion de tout genre, de toute couche sociale. C’était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de sensibilisation du système judiciaire et les institutions sur la prise en charge des traumatismes psychologiques, qui s’est tenue le 11 Octobre 2024. Le Chef de l’Etat a réitéré son engagement effectif depuis le 30 mars 2016, à faire de la question de la protection des droits humains et de la dignité des personnes l’une de ses plus hautes priorités dans le cadre de sa politique de développement social qui met l’accent sur le développement du capital humain.
Le thème arrêté pour cet atelier présidé par le Chef de l’Etat se résume en ces termes : La prise en charge des traumatismes psychologiques des survivants des violences sexuelles et sexistes et des enfants victimes », dont l’interpellation reste majeure pour les systèmes judiciaire et pénitentiaire en particulier. Cet atelier s’inscrit dans la lancée de la commémoration de la journée internationale de la santé mentale le 10 octobre dernier. Pour le Pr Touadera, la santé mentale est « un droit fondamental de tout être humain »
En République Centrafricaine, dans la période comprise entre janvier 2016 et Aout 2024, 112.540 cas de violences basées sur le genre ont été enregistrées avec une hausse de 25.554 cas en janvier de l’année dernière. 8.431 cas de viol soit 33%, 5913 cas d’agressions physiques, soit 23%, 4763 cas de violences psychologiques et émotionnelles soit 19%, 488 cas de mariages forcés et 1076 cas d’agressions sexuelles. Des chiffres que déplore le Président Faustin Archange Touadera, qui en appelle à plus de suivi, une meilleure prise en charge des victimes par la justice et le système sanitaire, mais aussi à la lutte contre la prolifération des violences en milieu familial, carcéral, public dans le but d’avoir un système stable qui serait productif sur le plan économique du Centrafrique.