Face à la propagation de discours extrémistes sur les réseaux sociaux, la fédération des associations islamiques du Burkina Faso dénonce une « dérive négative » qui menace l’unité de la communauté musulmane.
Au Burkina Faso, la fédération des associations islamiques tire la sonnette d’alarme face à la propagation de discours extrémistes sur les réseaux sociaux. Certains prédicateurs appellent ouvertement à la violence envers les membres d’une autre tendance musulmane, alimentant ainsi des divisions au sein de la communauté.
Le collège des Oulémas et la fédération des associations islamiques ont condamné ces messages, qualifiant cette dérive de « négative » et de menace pour l’unité de la communauté musulmane.
Pour contrer cette tendance, la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso appelle les prédicateurs, imams et tous les musulmans à promouvoir un discours exempt de violence, haine et sectarisme.
Cette prise de position intervient dans un contexte où les tensions intercommunautaires sont en hausse dans la région. Les autorités religieuses et les leaders communautaires sont appelés à jouer un rôle clé dans la promotion de la cohésion et de la paix sociale.