Le Soudan a annoncé un embargo sur toutes les importations en provenance du Kenya en raison de l’accueil par Nairobi de réunions des Forces de soutien rapide (RSF), une milice paramilitaire. Khartoum affirme que son interdiction reste en vigueur, rejetant toute spéculation selon laquelle elle aurait été assouplie. À noter que cette mesure pourrait avoir des conséquences notoires sur l’economie kenyane, dans la mesure ou Khartoum est l’un de ses principaux importateurs.
Le Soudan a affirmé mardi 01 avril maintenir l’interdiction sur toutes les importations kenyanes , rejetant toute spéculation selon laquelle elle aurait été assouplie. *« le Soudan reste fermement engagé à maintenir cette interdiction dans le cadre de ses considérations économiques et diplomatiques souveraines ».* selon l’ambassade soudanaise à Nairobi Mars dernier, khartoum a annoncé un embargo sur toutes les importations en provenance du Kenya, en représailles à l’hébergement et au parrainage par Nairobi des activités et des réunions des Forces de Soutien Rapides et de leurs alliés, engagés dans une guerre contre l’armée soudanaise. Les paramilitaires des FSR en guerre contre l’armée soudanaise depuis deux ans ont en effet lancé un gouvernement parallèle à celui de Port-Soudan, depuis la capitale kényane. le gouvernement soudanais, a affirmé que cette mesure était nécessaire pour protéger les intérêts et la sécurité nationale du pays. Khartoum est l’un des gros importateur de NAIROBI. Selon le Bureau national des statistiques du Kenya, Le pays a exporté vers le Soudan pour 6,7 milliards de shillings en 2023, soit dix fois plus qu’il n’en a importé. Khartoum est également un marché clé pour le thé à valeur ajoutée du Kenya. Bien que Nairobi, défend son rôle, affirmant que l’accueil des réunions des FSR faisait partie des efforts pour trouver des solutions afin de mettre fin à la guerre au Soudan, cette décision pourrait avoir des conséquences notoires sur son économie dans la mesure il est confronté à un isolement international croissant.
