Le 14 février dernier, des lettres ouvertes ont été adressées au gouvernement accompagnées d’un préavis de grève. Dans cette lettre, le mouvement OTS abrégé on a trop supporté faisait la synthèse des injustices que subissent les enseignants du secondaire au Cameroun. Après aucune réponse, cette grève a été effective le 21 février 2022. L’opération « craie morte » a prolongé cette grève jusqu’au 4 Mars 2022.
« La problématique de la grève des enseignants tient en alerte toute la communauté éducative en premier lieu le gouvernement camerounais. L’on s’inquiète car cette situation pourrait avoir un impact négatif sur le calendrier scolaire », explique Christian Aimé Tchounckeu, Politologue et spécialiste en gouvernance.
Autrement dit, il faut craindre, peut-être même trop craindre cette grève quand on sait que le calendrier scolaire depuis 3 ans, a commencé à être perturbé par la pandémie à covid-19. Aujourd’hui, voir cette année qu’on espérait aller au bout être perturbée par le mouvement des grèves des enseignants a un impact sur la couverture des programmes, un impact sur la préparation des élèves candidats aux examens officiels. Le premier impact est que les programmes ne pourront pas être couverts, parce que cela fait des semaines que les enfants ne font plus l’objet de prises en charge par les enseignants. Une situation qui bouleverse ces apprenants et leurs géniteurs.
Il faudrait dès lors que les doléances formulées par les enseignants soient prises en compte pour avoir des résultats positifs aux différents examens officiels.