C’est la session de tous les enjeux qui s’ouvre ce 11 mars à Yaoundé la capitale politique camerounaise. Les travaux doivent être présidés par les deux doyens d’âge de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
Au cours de cette 1ere session ordinaire du parlement, selon l’article 16 alinéa 1-a du règlement intérieur, le bureau doit être formé et le président élu. Élections qui pourraient faire tomber des têtes au plus haut sommet.
Au sein de la chambre basse, huit (08) députés sont décédés tous issus du parti au pouvoir. Entre autres Émilia Monjowa Lifaka ou encore Isaac Ngahane, réduisant à 172 au lieu de 180 les membres titulaires de l’illustre chambre, Sans oublier ceux de la chambre haute qui ont tiré leur révérence et dont les postes sont vacants.
Cette ouverture de session intervient alors qu’en ce moment, les enseignants ont entamé une grève afin de réclamer des meilleures conditions de vie, le coût de la vie a augmenté et le panier de la ménagère s’est appauvri. Autant de sujets sur la table des parlementaires qui devront être débattues pendant près de 30 jours.
Notons que la session ordinaire de mars est l’une des trois (03) sessions de l’année législative au Cameroun.