Créée en 1975 à Wassande dans la région de l’Adamaoua, la SODEBLE ferme malheureusement ses portes à la fin des années 80. Plus précisément en 1989. Mais depuis quelques années, le gouvernement camerounais ambitionne de relancer cette société de culture de blé et se heurterait à un problème : le prix élevé des engrais.
Des alternatives s’offrent pourtant à nous, permettant de faire fi aux éventuelles dépenses exorbitantes. L’utilisation d’engrais naturels en lieu et place de ceux chimiques est une solution envisageable. En 2008 déjà, certains agriculteurs afin de pallier la cherté des engrais chimiques se sont tournés vers la fiente de porc ainsi que de poulet. Une solution qui devrait permettre aisément de couvrir les 16000 hectares dont dispose la SODEBLE et rendre effective la production de 300.000 tonnes de blé indispensables pour la relance de l’entreprise.
Pour ce qui est de la terre, elle ne devrait pas être un frein de par le caractère arable des surfaces que l’on retrouve dans cette zone. La main d’œuvre ne devrait non plus présenter un obstacle. Si le blé est un céréale très demandé jusqu’ici au Cameroun pour la production du pain très consommé, le ministre de l’agriculture et du développement rural Gabriel Mbairobe encourage ses concitoyens à se tourner vers les produits tels que le manioc ou encore le maïs. Cultures à même de produire la farine utilisable pour la viennoiserie etc.
La réouverture de la SODEBLE ne saurait donc être un leurre pour le gouvernement camerounais. Ceci au regard des enjeux agroalimentaire du moment.