« Je vous invite à apprendre à dire non ». Le propos de chute de la ministre des affaires sociales (Minas) le 16 juin, à l’occasion de la célébration de la 32e édition de l’enfant africain. Face à la presse, Pauline Irène Nguene a axé sa déclaration sur quelques aspects de la vie face auxquels, les enfants trébuchent généralement.
« Apprenez à dire non à l’appât du gain facile, l’appel des réseaux sociaux aux contenus inconnus, à la mauvaise compagnie, au recours à la violence comme unique solution aux problèmes rencontrés, aux modèles importés et imposés de l’extérieur … », a –t-elle exhorté.
Ainsi, pour cette édition qui mise le défi pour une élimination des pratiques néfastes affectant les enfants, l’on a envie de rapprocher la réalité au contexte camerounais. Surtout, du moment où, certains coins de la capitale politique sont bondées des enfants de la rue. Souvent abandonnés à eux même, ceux-ci se livrent régulièrement à des pratiques diverses. Entre autres; le vol, la prise des stupéfiants, la prostitution, le tabac.
Par ailleurs, certains pointent d’un doigt accusateur les parents qui, parfois, exigent les enfants à effectuer des petits commerces sous prétexte d’aider ceux-ci à préparer leur rentrée scolaire. Or, l’enfant à un certain âge est censé jouir de ses droits les plus élémentaires : le droit à la santé, à l’éducation, à la nutrition…