L’exe première dame ivoirienne a annoncé la création de son propre parti politique, qui certainement sera dans la course aux prochaines échéances électorales.
Simone Gbagbo après la tonitruante affaire de sa séparation avec son mari, est plutôt restée silencieuse et discrète. D’aucun se demandaient quel allait être l’avenir de cette femme pleine d’énergie après sa sortie de prison. Ces multiples interrogations ont désormais une réponse, Simonne signe son grand retour sur l’arène politique ivoirienne. Elle vient de mettre sur pied Le Mouvement des générations capables (MGC), son propre parti politique.
Le MGC, est une coalition de multiples mouvements de soutiens à l’ancienne première dame qui se sont mués en parti politique. L’Assemblée générale extraordinaire de ces organisations qui s’est tenue ce weekend a abouti à la naissance d’un nouveau parti politique en Côte d’Ivoire. Simone Ehivet Gbagbo a été élue samedi président du Mouvement des générations capables (MGC) qui est devenu officiellement un parti politique.
À 73 ans, l’ex-première dame en instance de divorce avec Laurent Gbagbo s’est lancée dans une nouvelle bataille, avec en ligne de mire, les élections locales de 2023 et la présidentielle de 2025. Après avoir renoncé à adhérer au PPA-CI de son époux, celle qui est membre fondatrice du FPI veut voler de ses propres ailes.
Véritable force politique
« Votre vision ne doit pas être Simone Ehivet Gbagbo, parce que la vision n’est pas un homme. Votre vision c’est une Nation prospère. Une nation peuplée d’hommes et femmes de valeurs, une nation développée », a lancé Simone Gbagbo aux militants présents à l’AG. Plusieurs personnalités de l’échiquier politique ivoirien ont assisté aux travaux. De nombreux observateurs de la scène politique internationale sont unanime à reconnaitre que Simone est un poids lourd de la politique ivoirienne, et qu’elle s’est construite une véritable force politique au sein du FPI de son ex époux.
Bras droit de l’ex- président, elle s’est battue à ses côtés dans toutes les joutes, elle maitrise le terrain, et a une excellente lecture de la vie politique de son pays. Elle sera donc une candidate à suivre de près lors des élections présidentielles de 2025, et son parti est bien parti pour redistribuer les cartes dans une arène menée jusque-là que par de vieilles figures masculines.