Les établissements scolaires primaires privés ont reçu pour l’exercice 2022, une dotation de 1,5 milliard FCFA. Ce chiffre est donné par le ministère de l’Éducation de base, selon le communiqué ayant sanctionné le Conseil de cabinet de ce mois d’août. D’après la même source, les écoles maternelles privées ont également perçu une enveloppe d’un milliard FCFA. Pour sa part, la ministre des Enseignements secondaires a indiqué que les établissements secondaires privés ont été subventionnés à hauteur de 2,1 milliards FCFA. Les deux membres du gouvernement ne révèlent cependant pas combien d’établissements privés ont bénéficié de cette aide de l’État.
Le financement public des établissements privés constitue l’une des formes d’aide que l’État apporte à ces structures. Cette subvention participe du partenariat public/privé et s’appuie sur la loi la loi n° 2004/022 du 22 juillet 2004, fixant les règles relatives à l’organisation et au fonctionnement de l’enseignement privé ainsi qu’au décret n° 2008/3043 du 15 décembre 2008 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’enseignement privé au Cameroun.
« La subvention financière constitue l’une des trois formes d’appuis qu’accorde l’État aux quatre organisations de l’enseignement privé (catholique, protestante, islamique et laïque). L’objectif général de cette mesure étant le soutien à la stratégie sectorielle de l’éducation qui vise l’atteinte d’une scolarisation universelle complète et l’amélioration de la qualité dans l’enseigakossonement maternel et primaire au Cameroun », avait alors expliqué le ministre de l’Éducation de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa, dans un entretien accordé en septembre 2021 au journal Cameroon Business Today. Tout en reconnaissant que « l’enveloppe buunicedgétaire allouée pour ces appuis n’est pas encore à la hauteur des attentes de nos partenaires du secteur privé », le membre du gouvernement avait fait savoir que « les subventions financières allouées par l’État aux partenaires privés sont destinées au complément de paiement des salaires des personnels, à l’encouragement des établissements aux rendements scolaires performants, au renforcement des capacités financières et infrastructurelles de ceux en difficulté ou situés dans des Zones d’éducation prioritaires, enfin à la formation initiale et continue des personnels ».